Il ne s’agit pas ici d’une liste exhaustive des changements apportés à la fiscalité des sociétés en 2020. Pour plus de précisions sur ces changements, voir les Renseignements additionnels des budgets ou les bulletins d’information publiés sur le site du ministère des Finances.
Le gouvernement a annoncé, dans le cadre du budget 2015‑2016, une réduction graduelle du taux général d’imposition de 2017 à 2020.
Ainsi, à compter du 1er janvier 2020, le taux général d’imposition était de 11,5 %, comparativement à 11,6 % en 2019.
Le gouvernement a annoncé, dans le cadre du budget 2018‑2019, que le taux d’imposition des PME des secteurs des services et de la construction serait réduit graduellement de 8 % à 4 % à compter du 28 mars 2018, pour atteindre 4 % au 1er janvier 2021.
Ainsi, à compter du 1er janvier 2020, le taux d’imposition des PME des secteurs des services et de la construction était de 5 %, comparativement à 6 % en 2019.
Dans le cadre du budget 2018‑2019, le gouvernement a annoncé une réduction graduelle du taux de la cotisation au Fonds des services de santé (FSS) à compter du 28 mars 2018 pour toutes les PME québécoises.
Ainsi, le taux de la cotisation au FSS pour les secteurs des services et de la construction, dans le cas d’une masse salariale totale consolidée de 1 million de dollars ou moins, était de 1,65 % en 2020, comparativement à 1,70 % en 2019.
Dans le cadre du budget 2018‑2019, le gouvernement a annoncé des ajustements à la taxe compensatoire des institutions financières.
Les taux applicables sur les salaires versés du 1er avril 2019 jusqu’au 31 mars 2020 étaient de :
À partir du 1er avril 2020 jusqu’au 31 mars 2022, les taux applicables sur les salaires versés étaient de :
Afin d’accroître la productivité des entreprises de l’ensemble des secteurs d’activité, dont le secteur des services, le gouvernement a annoncé, dans le cadre du budget 2020‑2021, la mise en place du crédit d’impôt à l’investissement et à l’innovation (C3i), qui vise à :
Pour l’année 2020, le taux du crédit d’impôt était de 10 %, de 15 % ou de 20 %, selon le lieu et l’indice de vitalité économique du territoire où étaient réalisés les investissements.