Plusieurs concepts de dette sont utilisés par les gouvernements au Canada pour mesurer l’endettement. Chaque concept a sa raison d’être. Le gouvernement du Québec présente, dans ses documents budgétaires, l’information sur chacun de ces concepts.
Équation : La dette brute égale la dette émise sur les marchés financiers plus les engagements du gouvernement envers les régimes de retraite et les autres avantages sociaux futurs des employés de l’État moins le solde du Fonds des générations.
Le concept de dette brute ne tient pas compte des actifs du gouvernement, par exemple les immobilisations ou les placements.
Or, si la dette a servi à financer l’acquisition d’actifs, elle est bien plus acceptable que si elle a servi à financer des dépenses courantes.
Équation : La dette représentant les déficits cumulés égale la différence entre les passifs et les actifs du gouvernement.
La dette représentant les déficits cumulés correspond à la « mauvaise dette » du gouvernement, à savoir celle qui ne correspond à aucun actif. On dit souvent que c’est la dette qui a servi à financer des « dépenses d’épicerie ».
Par analogie avec l’avoir net d’un individu ou d’une entreprise, la dette représentant les déficits cumulés représente « l’avoir net négatif » du gouvernement.
Équation : La dette nette égale les passifs du gouvernement moins les actifs financiers.
La dette nette est un concept que l’on pourrait qualifier « d’intermédiaire », c’est-à-dire qu’il se situe entre la dette brute et la dette représentant les déficits cumulés.
Elle représente la dette qui a servi à financer les investissements en immobilisations ainsi que la « mauvaise dette » qui a servi à financer les dépenses courantes.
Équation : La dette su secteur public égale la dette brute du gouvernement plus la dette d’Hydro-Québec, plus la dette des municipalités, plus la dette d’autres entités.
Cette dette a notamment servi à financer :