Au cours des dernières années, la dette du gouvernement a pris une importance grandissante dans les discussions sur les finances publiques. Les citoyens sont préoccupés par le niveau de la dette et par son évolution.
La dette a augmenté de façon importante en 2020-2021, et ce, en raison de la baisse des revenus, qui a résulté de la contraction de l’économie, et des actions mises en œuvre par le gouvernement pour gérer la crise sanitaire et soutenir l’économie.
Au 31 mars 2021, la dette brute s’établira à 219,0 milliards de dollars, soit 49,5 % du PIB.
Le poids de la dette au 31 mars 2021 demeurera néanmoins en deçà des niveaux atteints à la suite de la récession de 2008-2009 et de celui qui prévalait encore en 2017, soit 51,0 % du PIB.
Une stabilisation du ratio de la dette brute au PIB est prévue dès 2021-2022. Le poids de la dette brute devrait diminuer graduellement au cours des années qui viennent grâce au maintien des versements au Fonds des générations et à l’amélioration attendue de la situation financière du Québec.
La dette brute représente la somme de la dette émise sur les marchés financiers et des engagements du gouvernement à l’égard des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs de ses employés, dont on soustrait le solde du Fonds des générations. La dette brute ne tient pas compte des actifs du gouvernement (immobilisations, placements, etc.).
C’est pourquoi le gouvernement utilise, en plus du concept de la dette brute, les concepts de dette nette et de la dette représentant les déficits cumulés.
En millions de dollars |
En % du PIB |
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Dette brute (1) | 218 957 | 49,5 |
Moins : Actifs financiers, nets des autres éléments de passif (2) | – 19 897 | |
Dette nette | 199 060 | 45,0 |
Moins : Actifs non financiers | – 79 455 | |
DETTE REPRÉSENTANT LES DÉFICITS CUMULÉS | 119 605 | 27,1 |
(1) La dette brute exclut les emprunts effectués par anticipation et tient compte des sommes accumulées au Fonds des générations.
(2) Les actifs financiers comprennent notamment les participations dans les entreprises du gouvernement (par exemple, Hydro-Québec) et les comptes débiteurs. Les autres éléments de passif (par exemple, les comptes créditeurs) en sont soustraits.